Le Choeur
Le choeur
La partie orientale de l’édifice est sans conteste la plus réussie de l’édifice. Elle forme un vaste espace de trois travées* d’inégale longueur prolongées par un chevet* polygonal encadré de chapelles orientées asymétriques.
Il faut noter qu’aucun transept ne vient séparer la nef du chœur.
Des piles composées séparent le vaisseau principal des bas-côtés. Ces supports de plan losangé sont constitués de demi colonnes engagées flanquées de colonnettes de moindre diamètre, logées dans les ressauts*.
La flore qui orne les chapiteaux de tous ces éléments est traitée d’une manière naturaliste.
Dans la partie haute de la première travée, on peut encore distinguer une peinture murale qu’il est difficile d’identifier avec certitude, mais qui pourrait représenter le Christ assis dans sa mandorle*, ainsi qu’un cavalier et deux personnages se tenant debout. Sa datation est incertaine, mais probablement du XlVème voire XVème siècle.
Le chapiteau d’une des colonnettes du pilier composé nord-est de la première travée, est décoré d’une tête de femme coiffée dont nous ignorons l’identité.