La nef - Mons ad Theram

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La nef

La nef

De cette première construction romane, seules demeurent, dans les parties hautes, quatre fenêtres en plein cintre aujourd’hui obturées par les combles des bas-côtés.
Vers 1225-1230, les parties basses de la nef furent percées par des arcades, construites en sous-oeuvre*, pour assurer la liaison entre les bas côtés nouvellement édifiés et la nef.
Les piles sur lesquelles retombent les grandes arcades sont formées d’un noyau cylindrique cantonné aux axes par une colonne engagée*. Ce type de supports se retrouve également, dans la nef de Cireslès-Mello. Ces piles cantonnées sont terminées par des chapiteaux sculptés surmontés de tailloirs* qui sont plus saillants du côté du vaisseau principal.
Il est évident que le maître d’oeuvre avait l’intention de voûter la nef et cette partie saillante des tailloirs était destinée à recevoir les retombées d’ogives*.
Les chapiteaux sont ornés de feuillages et de crochets d’une grande finesse d’exécution, entres lesquels les sculpteurs ont inséré des figures de chimères et de dragons. Une paire de ces animaux fabuleux est particulièrement bien conservée : de part et d’autre d’un fruit d’arum qu’ils tiennent dans leurs griffes, s'affrontent une chimère à tête de femme et un dragon à tête d'homme, tous deux couronnés.
La grande largeur de la nef devait correspondre aux besoins d’une population importante, témoin de la richesse de la région.
En effet, la nef, était à la charge de la population tandis que le transept et le choeur étaient à charge du décimateur, celui qui prélevait la dîme*.
La voûte en carène de bateau renversé, qui couvre actuellement la nef, est typique du XVIème siècle, et remplace la charpente de bois du Xlllème.
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